Le Christ est présent au milieu de nous.
Le Christ est présent en nous.
Nous continuons notre traversée sur les eaux limpides et calmes de Pâques.
Mais déjà, le mal commence à nous titiller, à nous faire douter...
"Et si, ce n'était pas vrai? Et si j'étais en fait vraiment seul(e)? Après tout, je ne vois rien en ce jour qui me conforte dans l'idée que Dieu est là."
"Et quand bien même, si vraiment Il est ressuscité, moi avec mon esprit vagabond dans la prière, mon égoïsme, ma peur de l'autre, je ne sais pas vraiment comment le rejoindre"
"Arrête toi, regarde et reviens" nous disait le pape François au début du Carême.
Regarde.
Osons Le contempler pour Le rencontrer.
TEMOIGNAGES
"Bonjour, je m’appelle Emilie et je suis catéchumène, je prépare mon baptême qui devait se dérouler à Pâques. Je fais partie de la paroisse Sainte Trinité à Lyon 8e.
Ce confinement est une épreuve pour moi car malheureusement j’ai perdu un être cher de ma famille à cause de ce virus. Cette épreuve et d’autant plus difficile pour moi car je le vis seule avec mon enfant. J’ai beaucoup de moments de faiblesse et parfois du découragement, mais je garde la foi et mon amour pour Dieu me permet de surmonter ces épreuves et de trouver du réconfort dans ma tête et dans mon cœur. Je prie beaucoup et me tourne vers Dieu afin qu’il m’entende et soulage ma douleur, qu’il m’aide à trouver cette force en moi pour faire face à cette tristesse. Malheureusement je n’ai pas pu faire mon baptême que j’attendais tant, à cause du confinement, mais je pense que les choses ne sont pas fait au hasard et qu’il faut être patiente car Dieu nous amènera sur le chemin du baptême tant attendu.
J’ai trouvé aussi beaucoup de réconfort auprès de la paroisse où j’ai pu compter sur le soutien de mon accompagnatrice ainsi que le père, et d’autres personnes qui font partie de la paroisse comme Sandrine et Maxime qui ont été à mon écoute dans ces épreuves difficiles. Ce confinement m’a permis de me rapprocher encore plus de Dieu et devoir qu’au final je n’étais pas seul, la solidarité des gens envers les uns et les autres est une preuve que l’être humain est bon et reçoit l’amour de Dieu. Merci à la communauté de la paroisse d’être là et de votre soutien en espérant vous revoir bientôt et que Dieu vous protège tous."
Emilie
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"Ce 23 avril est pour nous membres de la Société Saint Vincent de Paul, jour de fête : double anniversaire de la naissance de Frédéric Ozanam et de la création de la première conférence en 1833.
Nous avons dans notre paroisse la grâce de pouvoir aider des personnes qui sont dans une grande pauvreté.
Pour la deuxième année consécutive, vous les paroissiens, avez offert pendant le carême de la nourriture aux membres aidés de notre conférence. Kamil a pu la leur remettre de votre part. Cela peut paraître anodin, mais, pour des personnes blessées par la vie ou en grande difficulté, de rencontrer quelqu’un avec un col romain qui les écoute… ils devenaient quelqu’un ! Puis le coronavirus a bousculé nos habitudes.
Une équipe à mis au point une « distribution sans contact ». Nous ne savions pas ce cela donnerait, et combien de temps nous pourrions tenir aidés par la Banque Alimentaire. Confinement rime souvent avec isolement. Comment mettre de l’humain lorsqu’il n’y a pas d’échange. On déposait le colis devant leur porte et repartions pour éviter toute risque de contamination. Des jeunes de notre conférence ont rédigé une lettre signée que nous avons mise dans le colis. Puis nous leur avons téléphoné pour savoir ce dont ils avaient besoin. Ce pouvait être des mots fléchés ou mots croisés comme une envie de pomme de terre ! Nous pensons pour le premier mai, leur remettre soit un dessin, soit un vrai brin de muguet. On verra ce que la Providence mettra sur notre chemin ! De nombreux membres de notre conférence leur téléphonent. Ils se sentent aimés, et trouvent qu’on s’occupe d’eux plus qu’avant ! Nous avons beaucoup de témoignages qui nous émeuvent. Je peux vraiment dire : Merci Seigneur, je reçois bien plus que je ne donne !"
Marie-Pierre
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"Moi, c’est Jean-Baptiste B. DIOP. Je suis paroissien de la Sainte Trinité. Je suis également choriste de la chorale des Séraphins, catéchiste et accompagnateur au catéchuménat.
En ces périodes de confinement que la plupart, dès le départ, ont jugé difficile, j’ai eu la chance d’appartenir à une communauté vivante dont le pasteur se soucie beaucoup de ses paroissiens. Se préoccupant d’un accompagnement spirituel et social de ses paroissiens, la mise en place de SOS Trinité par le Curé est une merveilleuse grâce, un fruit du Saint Esprit qui ne cessent de fleurir. Malgré ses maigres moyens, notre paroisse assure au mieux les messes de chaque jour et une heure d’adoration quotidienne.
Qu’est-ce que nous sommes comblés !
Le Covid-19 ne m’arrachera pas le sourire, aussi puissant qu’il puisse paraître, c’est une goutte d’eau face au grand océan de joie et d’espérance que nous offre notre Seigneur Jésus-Christ. Oui, il arrive que le Malin se mette à souffler à mes oreilles : tes parents en Afrique, quel sort les attend, ta thèse est au ralenti, tu ne sais même pas si tu es malade, etc. J’angoisse un instant, mais quand je pense à toutes les promesses de mon Christ, je bondis de joie et lui réitère mon amour et ma fidélité malgré mes faiblesses.
C’est ainsi que j’ai décidé de profiter au maximum du positif que m’offre ce confinement : plus de temps de prière, plus de composition musicale, plus de louange et d’adoration dans ma chambre parfois avec ma voisine Choriste Julienne et une grande envie de vite retrouver ma paroisse pleine de fidèles à la messe, des fidèles venus témoigner leur éternel amour au Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, Trinité Sainte, nom que porte notre paroisse.
À tous les paroissiens, que notre espérance en Christ ne soit jamais vaine, ensemble, en union de prière, nous vaincrons ! Amen !"
Jean-Baptiste
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Témoignage/partage
Interview d’Annachiara par ALETEIA
« Je sais qu’il agit »
Anna Chiara, 28 ans, termine ses études de psychologie à Lyon. Sa paroisse lyonnaise de la Sainte-Trinité propose chaque jour une heure d’adoration de 21h à 22h sur YouTube, en direct depuis l’église où le curé, accompagné par un séminariste, expose le Saint-Sacrement. Ils sont une petite trentaine de paroissiens à y participer. Tantôt à genoux, tantôt assise, tantôt prosternée, la jeune femme se met vraiment dans une posture d’adoratrice, mais cette fois-ci derrière son écran. « J’adore à la maison comme j’adore à l’église », explique-t-elle. « Avec le manque, on apprend à adorer davantage, à aller plus en profondeur. On réalise vraiment la présence du Père. Je regarde le Christ au travers de l’écran et je sais qu’il agit, même s’il y a le manque physique de l’Eucharistie. Cette heure d’adoration me ressource, elle me permet de reprendre des forces pour être prête à aller vers les autres ».
Lire le témoignage complet d'Anna-Chiara
CONTEMPLER
« Marie [de Béthanie] a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Luc 10, 42)
Marie contemple Jésus.
Quel intérêt pour nous aujourd’hui, de contempler Jésus ?
Vidéo - La loi de la contemplation
Contempler, ça me semble inaccessible, surtout quand tout va mal dans ma vie. Comment faire ?
Vidéo - La contemplation - Une pratique de la vie spirituelle - Alain Noël
Et si aujourd’hui, j’essayais ?
Déjà, commençons par nous arrêter car la vie court et courira toujours, avec ou sans nous.
Chanson - "On court" de Yannick Noa
Donc arrêtons nous.
Et contemplons, ensemble
Tableau d'Arcabas - Les disciples d'Emmaüs
Après la mort de Jésus, les disciples fuient Jérusalem. Un marcheur mystérieux les rejoint et fait route avec eux.
Je m’arrête devant ce tableau. Je prends 5 minutes en silence pour le contempler dans une position confortable. Je me laisse imprégner par le tableau.
Je regarde une première fois le tableau pendant une minute. Les personnages, les couleurs, les formes.
Je lis la phrase sous le tableau. Qu’est-ce qui me vient à l’esprit ? Un souvenir, un sentiment, une question ?
Enfin, je contemple chaque détail : Je contemple les couleurs choisies pour représenter chaque personnage, les mouvements et les attitudes des personnages, leurs visages. Je m’arrête sur les détails qui m’interpellent et je m’interroge. Je me laisse nourrir par ce que je contemple.
Quelques détails que je peux observer : les pieds nus, le chemin sinueux, les yeux de Jésus, le bâton…
Pour aller plus loin :
Contempler la nature en Pologne
