Nous avons la joie d'accueillir dans notre paroisse Mateusz LACHMANEK, diacre du diocèse de RZESZOW, en Pologne. Il est missionné par son évêque pour un stage jusqu'à début mai, pour vivre sa dernière étape; avant d'être ordonné prêtre. Il se présente à nous :

Vous avez certainement aperçu qu’il y a un nouveau dans la paroisse, quelqu’un qui porte le col romain mais qui pendant les messes, porte son étole différemment : en diagonale. Je m’appelle Mateusz Łachmanek et j’ai 25 ans (heureusement parce que le tarif normal pour le métro de Lyon commence à partir de 26 ans :P). Je suis diacre en vue du sacerdoce. Mon ordination diaconale a eu lieu le 15 mai de l’année dernière et le 4 juin je serai ordonné prêtre. Je suis polonais comme vos prêtres ici. En plus je viens du même diocèse qu’eux, celui de Rzeszów au sud-est de la Pologne.

Que fais-je ici?

Il y a quelques jours j’ai commencé mon stage diaconal chez vous. Chaque diacre doit le faire avant son ordination sacerdotal. Pour lui, c’est un temps d’apprentissage de la pratique du ministère, en observant et vivant avec les prêtres qui ont plus d’expériences. Le diacre reste à disposition de son curé et il  l’aide à servir les paroissiens. C’est non seulement un temps de formation mais aussi un vrai moment de services. 

Pourquoi suis-je venu chez vous ?

Le lieu du stage diaconal aussi bien que le lieu de travail d’un prêtre ne dépend pas de lui-même. C’est toujours l’évêque qui envoie en mission. Dans mon cas, c’est Mgr J. Wątroba – l’évêque de Rzeszów qui m’a fait venir à la Paroisse de la Sainte-Trinité, mais à vrai dire, ce n’était pas habituel d’envoyer les diacres à l’étranger avant.

Alors pourquoi est-ce que l’habitude a changé ?

C’est parce que j’ai tout simplement demandé à mon évêque de pouvoir aller en France pour effectuer mon stage. J’ai eu la chance d’avoir l’occasion de passer un mois de mes vacances chez vous pour apprendre le français. Et c’est ainsi que j’ai fait votre connaissance et celle de vos prêtres qui ont dit vouloir m’accueillir pour le temps du Carême. Le sachant, mon évêque a approuvé ce genre de stage. 

Comment se fait-il que je parle français ?

Avant ma formation au séminaire je ne connaissais aucun mot français sauf « bonjour », « pardon », « voilà » et « chapeau bas » sauf que j’aurais eu un problème à écrire le dernier (j’aurais écrit peut-être « szapoba »). Mais juste avant le début de ma formation j’ai rencontré un groupe de français qui était de passage dans ma paroisse lors des JMJ 2016. Après une semaine passée avec ces jeunes, j’ai pris la décision de commencer à apprendre le français et je dois vous dire que je me suis pris au jeu. Le français est devenu mon hobby.

Est-ce que j’en ai d’autres ?

Bien évidemment. Depuis longtemps j’aime tout ce qui est autour du sport. J’aime aussi bien le regarder que le faire. Par contre je ne sais pas pourquoi depuis un certain temps, la cuisine française prend le dessus (et il ne s’agit pas de cuisiner). 

Que voudrais-je ajouter à la fin de cette présentation ?

Juste un mot : « merci ». Je me souviens comme j’ai été bien accueilli pendant les vacances dernières et ça se répète encore cette fois. Je trouve votre paroisse très vivante et je suis vraiment content de pouvoir être parmi vous. Je suis sûr d’en tirer beaucoup de bonnes choses. Je suis chez vous jusqu’au 6 mai alors si vous souhaitez me parler, n’hésitez pas ! Ça me fera plaisir.